Voici les travailleurs les plus exposés au burn-out
Les travailleurs en fin de trentaine et les travailleurs à temps plein courent le plus de risque face au burn-out. C’est ce que révèle une étude publiée mardi par Securex, le spécialiste en ressources humaines, relaye l’AFP.
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En cause: l’excès de stress au travail et la pression de la sphère privée. Ce phénomène est interpellant puisque le nombre d’employés avec un risque accru de burn-out est passé de 10% à 17% entre 2014 et 2017, souligne Securex.
Ces employés "sont épuisés, se détachent mentalement de leur travail et ont moins confiance en eux", analyse Securex.
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Selon l’étude, les travailleurs âgés de la fin de la trentaine courent “un risque accru de burn-out”. Plus précisément, 19% des travailleurs qui ont moins de 35 ans, 23% des travailleurs entre 35 et 39 ans et 14% de ceux qui ont plus de 40 ans.
Les travailleurs à temps plein risquent également de souffrir plus rapidement d’un burn-out que les travailleurs à temps partiel: 18% contre 13%. “Cette situation est préoccupante car ce groupe de travailleurs doit encore travailler longtemps”, souligne le spécialiste en ressources humaines.
Pour lutter contre le burn-out, Securex estime qu’outre les mesures de prévention afin d’alléger la charge de travail, les employeurs peuvent également augmenter la motivation autonome de leurs travailleurs. L’organisme conseille ainsi de “miser plus sur la confiance, le fait de donner un sens et la mise en avant des talents”.
> Prenez régulièrement des pauses.
Pour cette enquête, Securex a sondé 1.552 travailleurs au début de l’année 2017. La collecte des données a débuté en 2014 par le biais d’une consultation en ligne de 526 employés salariés.
