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Voici les profils types de l’employé "alcoolique"

Rédigé par: Julie Delcourt
Date de publication: 19 nov. 2019

Le sexe, la région et l’âge seraient des facteurs déterminants dans votre penchant prononcé pour les boissons alcoolisées. C’est ce qu’il ressort d’une étude menée par Securex l’entreprise spécialisée dans les RH.

alcool

Cette étude a permis d’élaborer plusieurs constats frappants – enfin tout dépend si l’on prend le point de vue du consommateur ou de l’expert santé.

1. La consommation d’alcool a augmenté de 60% sur deux années

De nos jours, 22% des salariés belges déclarent consommer plus de 2 à 3 verres d’alcool par jour. En 2015, ils étaient seulement 14%. Sur une semaine, 24% d’entre eux estiment boire environ 10 verres d’alcool.

Au fil des années, la consommation journalière d’alcool a augmenté pour ensuite diminuer en 2015. 2017 marque une rupture nette : + 60% par rapport à 2015 !

2. Les hommes et les cadres boivent trop

Deux fois plus d’hommes que de femmes admettent ne pas faire attention à leur consommation d’alcool. 32% en consomment excessivement contre 13% de consommatrices. L’étude révèle également que les employeurs sont plus enclins à consommer des boissons alcoolisées que les personnes qui n’occupent pas les fonctions de Manager (30% contre 21%).

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3. Les Bruxellois boivent plus

En région bruxelloise, 1 personne sur 3 consomme trop (31%). C’est beaucoup plus qu’en Wallonie (23%) ou qu’en Flandre (22%).

4. Les personnes âgées sont les moins concernées

Seulement 14% des personnes âgées de plus de 50 ans boivent trop d’alcool au quotidien contre 25% des moins de 50 ans.

Homme, cadre ou âgé de moins de 50 ans, ces catégories sociales semblent définir les profils des salariés qui consomment le plus d’alcool. Vous retrouvez-vous dans une de celles-ci ? Êtes-vous d'accord avec ces résultats?

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Selon l’enquête réalisée par Securex, les cause de la surconsommation d’alcool sont -entre autres – les embouteillages et le stress. Un employé qui trouve le trajet domicile-travail pénible double ses chances de consommation excessive à l’inverse de celui qui n’est pas incommodé par les embouteillages.

Les travailleurs stressés boivent davantage. « Un petit verre pour réduire le stress ne fait pas de mal de temps en temps ». Une vilaine tendance selon la société RH car, dans cette optique, les employés stressés risquent de dépasser la limite hebdomadaire de 10 verres par semaine.

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