Travailler dans un espace peu éclairé nuit à la mémoire
Ce sont nos capacités de mémorisation et de représentation spatiale qui seraient les plus touchées par le manque de lumière, selon une étude menée par l’Université du Michigan.
On connaissait déjà les effets positifs de la lumière sur le moral, source de bonne humeur, qu’elle soit naturelle ou artificielle. On sait désormais aussi que l’intensité de nos éclairages aurait des conséquences directes et négatives sur notre cerveau. C’est ce qu’il ressort d’une étude réalisée par des neuro-scientifiques de l’Université de Michigan. En effet, passer trop de temps dans des pièces sombres modifierait la structure du cerveau et altèrerait durablement notre aptitude à apprendre et à mémoriser.
L’équipe de scientifiques à réaliser ses recherches sur des rats (animaux diurnes). Et a découvert que ceux-ci, lorsqu’ils étaient soumis à des lumières plus faibles, voyaient la capacité de leur hippocampe – la région du cerveau qui joue un rôle capital dans la mémorisation et la représentation spatiale – diminuer de 30%. En termes de mémoire et de spatialisation, les rats sous-exposés étaient bien moins performants qu'auparavant, y compris pour les tâches qu’ils maîtrisaient au préalable.
Les chercheurs ont également constaté qu'en donnant une cure de lumière forte aux rats en manque de lumière, ils retrouvaient pleinement l'usage de leur cerveau. Pas d’inquiétude donc, les dommages d'un éclairage insuffisant semblent réversibles.
Selon Antonio Nunez, qui a co-dirigé l'étude, c'est cette presque obscurité totale qui expliquerait par exemple que nous puissions peiner à retrouver notre voiture dans un parking bondé après avoir passé plusieurs heures dans un cinéma.
Pensez donc à travailler dans un endroit suffisamment éclairé ou orienté vers une fenêtre, vous serez plus concentré et efficace ! Votre cerveau vous le rendra bien.
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