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Se former pour mieux grandir sur un marché de l’emploi en pleine transformation

Rédigé par: Lucie Hermant
Date de publication: 2 sept. 2019
Catégorie:

Laurent Jacquet

Acquérir de nouvelles compétences professionnelles, pour évoluer mais aussi pour s’approcher tant que possible de l’épanouissement personnel: c’est une démarche que de nombreux Belges entreprennent chaque année. Les alternatives de formation continue sont nombreuses, avec tout un panel à destination de tous les profils, pour s’adapter à un monde qui change.

Travailler 40 ans dans la même entreprise, monter les échelons un par un, évoluer selon l’ancienneté plutôt que selon les compétences: c’est le modèle professionnel traditionnel qui a dominé le marché de l’emploi pendant plusieurs décennies. Mais force est de constater que notre société en permanente évolution a fait place à de nouvelles définitions de ce qu’on appelle encore des «carrières». Un changement de paradigme qui induit de nouvelles manières de travailler et donc de nouvelles compétences à développer. Et c’est là que le concept de formation continue séduit, autant du côté des employés qui se forment d’initiative, en assumant les différents coûts possibles, que du côté des employeurs qui ont accès à toute une offre de formation continue.

Mais il y a aussi les travailleurs déjà actifs et engagés dans leur vie professionnelle qui veulent complètement se réorienter. Des profils que rencontre régulièrement Pierre-Gaultier Delheid, CEO chez UpSkill, la branche formation du groupe Bright Bridge. «Ces personnes ont acquis un bagage technique, elles ont appris un job mais se rendent compte que ça ne correspond pas à leur épanouissement personnel. On constate que beaucoup de trentenaires claquent la porte de leur boîte et entreprennent des formations continues. Souvent, ils cherchent aussi un accompagnement dans la recherche d’une nouvelle orientation professionnelle, et dans le développement de compétences pour y parvenir.» Et la démarche séduit de plus en plus.

Laurent Jacquet, associé dans le bureau belge de TPC Leadership de Bruxelles, le constate chaque jour. «Le concept de formation est de plus en plus décomplexé. Les gens n’ont plus peur de dire qu’ils sont accompagnés dans le développement de leur carrière, ce n’est plus péjoratif. Le monde a changé: on n’est plus dans les mêmes jobs, on change de poste en interne, on change de sociétés, sans parler de la technologie qui crée elle aussi des mutations. Aujourd’hui, la formation continue est devenue nécessaire pour pouvoir rester pertinent, que ce soit au niveau des compétences ou de la valeur ajoutée.»

Un accompagnement sur mesure

Les profils qui rejoignent donc les bancs des différentes institutions de formation continue sont donc très divers, et chacun se lance avec des besoins, des objectifs, des lacunes et des forces qui lui sont propres. Sans oublier que, qu’ils soient volontaires ou non, formés à la demande de leur entreprise ou de leur pleine initiative, ils arrivent tous en formation avec un certain bagage à désamorcer. C’est pourquoi il est souvent nécessaire de bien accompagner les apprenants.

«Qui dit formation dit apprentissage, ce qui signifie changement et le changement est toujours inconfortable, pour tout le monde. Notre cerveau est programmé pour rester dans notre zone de confort. Alors, en tant que société de formation et d’accompagnement, on doit toujours être attentif à la manière d’aborder les personnes, comment les aider à se lancer dans cet apprentissage. On va aller les chercher, les guider, les challenger si nécessaire», ajoute Laurent Jacquet. Mais une fois formés, les travailleurs en mutation doivent encore trouver les bonnes pistes pour concrétiser leurs nouveaux outils sur le marché du travail.

C’est là que des services tels que Upskill prennent tout leur sens. «Parmi nos trois piliers essentiels, on propose une coordination dans la continuité de la formation, où on va définir le meilleur trajet d’apprentissage qui sera dans le juste équilibre entre les compétences du demandeur d’emploi et les demandes du marché: si on sait qu’il n’y a pas de débouchés dans le secteur espéré par la personne concernée, on va regarder dans sa formation et ses compétences quelles autres alternatives lui permettront de trouver plus facilement du travail, en utilisant les réseaux qu’on a développé pendant plusieurs années dans différents secteurs.» Le marché de l’emploi évolue, oui, mais vous aussi.

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