Robotix’s, un concours qui pèse sur le CV d’ingénieur
A 23 ans, Maxime Lemmens n’est pas peu fier de sa victoire et celle de son équipe au concours Robotix’s. «Nous sommes hyper heureux et fiers. On était perçus comme les favoris mais on ne savait pas vraiment à quel niveau on allait être confrontés. D’autant plus que cela fait trois ans que l’équipe de notre faculté gagne ce concours», commente le chef d’équipe. Il faut dire que participer à ce concours de robotique a nécessité un sacré investissement de la part des cinq étudiants en dernière année de polytechnique à l’UMons. Derrière ce week-end de compétition se cachent, en effet, plusieurs mois de travail.
Mendeleïev à l’honneur
C’est sur les traces de Dimitri Mendeleïev, chimiste de renommée à l’origine du tableau périodique des éléments, que s’articulait cette année la compétition. Au cours des matchs d’une durée d’une minute trente, les robots devaient interagir avec quatre sortes d’atomes différents représentés par des palets de hockey. Leur but? Engranger le maximum de points possible en classant et pesant les atomes, ou encore en créant un nouvel élément. A partir de ce règlement, Maxime et ses quatre coéquipiers ont imaginé «Octobot», leur robot principal qui doit son nom à son bras articulé équipé de ventouses, ainsi qu’un robot secondaire baptisé «Pombot». Deux engins qui devaient avant tout relever le défi d’être autonomes. «C’est stipulé dans le règlement. Les robots doivent pouvoir se déplacer et soulever des objets mais surtout être autonomes. Autrement dit, ils ne peuvent pas être télécommandés. Dès qu’un match est lancé, les robots doivent pouvoir gérer eux-mêmes leurs actions même lorsqu’ils rencontrent des obstacles ou d’autres robots», développe Maxime.
Une plus-value professionnelle
Objectif réussi pour l’équipe montoise qui participait, avant tout, à cette compétition pour représenter la faculté de polytechnique de son université, mais qui en ressort aussi enrichie à plusieurs niveaux. «Ça a été une expérience vraiment intense. Cela nous a permis d’appliquer concrètement tout ce que nous avons pu assimiler pendant nos cinq années d’études. Mais ça a été aussi une aventure humaine incroyable, une belle manière de terminer ses études avec une bande de potes», confie Maxime. Enrichissant, ce concours de robotique l’est aussi pour l’avenir de ces futurs ingénieurs. «C’est une réelle plus-value pour notre future vie professionnelle. Cela montre que non seulement on a des compétences parce qu’on est diplômés mais surtout qu’on est capables de mener à bien un projet de cette envergure. Cela montre aussi qu’on sait collaborer et créer une dynamique d’équipe», affirme Maxime.
Avant la case du monde du travail, il reste une étape pour les membres de l’équipe Atom-X. Et une épreuve de taille puisqu’ils représenteront la Belgique lors de la finale européenne qui se déroulera du 30 mai au 1er juin prochain à La Roche-sur-Yon en France. «Nous allons procéder à quelques améliorations sur nos robots d’ici là pour essayer de représenter au mieux notre pays», conclut Maxime Lemmens.