Responsable du bonheur : le nouveau métier tendance en entreprise
C’est une profession dont on entend de plus en plus parler. Le Chief Happiness Officer -ou responsable du bonheur- est devenu le job à la mode dans les entreprises, où le bien-être des travailleurs est devenu l’un des enjeux principaux. Mais quelles sont ses missions ?
A l’heure où la motivation et le bien-être des travailleurs sont jugés comme primordiaux en entreprise, la création d’un poste de responsable du bonheur au travail était presque inévitable. Nouvelle tendance, le métier de Chief Happiness Officer émerge rapidement dans les différents départements de ressources humaines.
>> A lire aussi : Et si votre employeur cherchait à vous rendre... heureux ?
La Belge Elke Van Hoof, psychologue spécialisée -entre autres- dans le burn-out, a d’ailleurs mis sur pied « OCHO » (pour Organisation of Chief Happiness Officers), afin de rassembler, au niveau européen, les professionnels désireux de développer une politique de bien-être au sein de leur boite. Selon une de leurs enquêtes menée auprès de professionnels des ressources humaines, 83% des entreprises mettent en place des initiatives basées sur le bien-être. Un pourcentage important, quand on sait que les Belges s’accordent en moyenne une note de 6,5/10 concernant le bonheur au travail.
>> A lire aussi : Le Belge est-il heureux au travail ?
Le responsable du bonheur s’assure donc que chaque travailleur se sente bien, tant dans son poste que dans sa tête. Il veille à la bonne entente entre collègues et hiérarchie et à l’épanouissement du salarié. Il est à l’écoute et accompagne les changements structurels ou technologiques. Il joue le rôle de médiateur et de facilitateur. En bref, il se charge de créer des conditions favorables au bonheur, ou tout du moins au bien-être. Et qui dit bien-être dit productivité et bénéfices pour l’entreprise. Reste à savoir si la profession influe réellement sur le bonheur des travailleurs.