Quelques lignes qui peuvent changer votre CV
Maîtriser les arcanes de l'e-commerce ou du contrôle de gestion, voire plus simplement s'ouvrir à une langue étrangère : les motifs pour continuer à se former après les études ne manquent pas. Gages d'une meilleure employabilité, ces formations contribuent indubitablement à doper un CV.
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Certains diplômes, comme ceux d'ingénieur, de comptable ou d'informaticien par exemple, mènent directement à l'emploi. D'autres, parce que moins prisés par les employeurs, demandent parfois à leur titulaire de compléter leur cursus par une formation complémentaire « professionnalisante » : quelques semaines de marketing en cerise sur le gâteau d'un master en sociologie par exemple. Plus globalement, nombre d'entre nous ont déjà été amenés, ou le seront à l'avenir, à suivre l'une ou l'autre formation de nature à augmenter ses compétences initiales ou à les diversifier.
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Les attentes des participants à nos formations en horaires décalés sont effectivement de ce type, confirme Brigitte Hudlot, directrice d'Ichec-Entreprises. Soit ils sont en recherche d'une qualification complémentaire (un juriste qui veut se spécialiser en management par exemple), soit ils cherchent à valider ou approfondir des compétences qu'ils ont déjà acquises sur le terrain (ils font de la gestion des ressources humaines au quotidien, mais n'en ont pas acquis tous les concepts). Tous accordent beaucoup d'attention au fait que la formation qu'ils suivent soit directement qualifiante, riche en études de cas notamment, et les aide de manière très concrète sur le plan professionnel.
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Pareilles formations complémentaires sont d'autant plus prisées par les employeurs qu'elles ont précisément été développées pour répondre à leurs besoins. Nos formateurs sont en contact permanent avec les entreprises parce qu'ils sont eux-mêmes issus de ce milieu, poursuit Brigitte Hudlot. Nos cours font l'objet d'évaluations par les participants, nous organisons des tables rondes à ce sujet et bénéficions aussi d'informations très utiles par le biais des formations que nous organisons par ailleurs en sur-mesure pour les entreprises.
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Pareille écoute du marché permet d'actualiser régulièrement le contenu des cursus, voire d'en faire disparaître ou d'en ajouter de nouveaux. La gestion de la qualité par exemple, qui fut très prisée au moment où se développaient les certifications, recueille moins de suffrages : celles et ceux qui étaient concernés ont pour la plupart complété leurs compétences. À l'inverse, tout ce qui a trait à la gestion des risques et au contrôle de gestion a le vent en poupe, fruit des excès révélés par la crise financière.
Actif aussi sur le plan de la formation continue, l'Ephec met de son côté en avant la spécificité des formations de type bachelier en hautes écoles. Notre bachelier en marketing, par exemple, a été conçu pour proposer à son détenteur une employabilité durable : un cursus déjà très en phase avec les attentes actuelles des employeurs, avec un accent particulier sur le marketing digital et l'e-commerce par exemple, mais aussi suffisamment polyvalent que pour ne pas corseter les diplômés dans une spécialisation excessive, expose Colette Malcorps, directrice de la catégorie économique à la haute école Ephec. Il faut éviter qu'ils soient enfermés dès le départ dans un domaine qui, à terme, pourrait devenir saturé ou ne plus répondre à leurs attentes.
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Du côté du Cefora, on perçoit bien ce que recouvrent ces attentes. Lié à la Commission paritaire des employés, qui regroupe plus de 50 000 entreprises, cet organisme est chargé de la formation permanente d'un potentiel de quelque 400 000 personnes. Les salariés sont clairement en demande de formations complémentaires et cette tendance tend à se renforcer, assure Annick Gemis, responsable de la communication. Dans un monde tout de même très incertain, ils sont conscients qu'ils doivent veiller à leur employabilité. Si nombre de formations portent sur l'acquisition d'une compétence technique directement exploitable, d'autres sont en effet plus transversales : la bureautique ou la gestion d'équipes, par exemple. Nous avons aussi beaucoup travaillé notre offre en langues, qui répond à de très gros besoins, poursuit Annick Gemis. Les méthodes d'apprentissage ont évolué elles aussi, par exemple en matière d'e-learning. Nombre d'employeurs perçoivent encore la formation comme un coût – ne serait-ce que par l'absence de la personne qui se forme –, et il faut donc proposer des formules plus flexibles.
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Quoi qu'il en soit, l'offre ne manque pas. Mais les participants sont devenus très attentifs à la qualité, souligne Brigitte Hudlot. C'est particulièrement vrai pour celles et ceux qui s'investissent en cours du soir : cela leur demande un réel effort personnel, et il est dès lors de notre devoir de veiller à leur proposer un juste retour sur investissement, tant au niveau du contenu que de l'encadrement.
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Benoît July