Quand la mobilité douce aide à recruter et à se différencier!
La mobilité du personnel est un vrai enjeu pour les entreprises. Chez Abalone, on se forme aux nouvelles technologies automobiles dès leur création par des jeunes motivés et on propose des alternatives aux collaborateurs internes.
Selon l’AWAC (Agence Wallonne de l’Air et du Climat), le secteur des transports représente, en 2021, 24,5% des émissions de CO2.Si les déplacements domestiques n’engendrent qu’une part minoritaire de ces émissions, il est tout de même temps de modifier nos habitudes. Depuis ses débuts, Abalone l’a bien compris. Que ce soit au niveau de la mobilité de son personnel ou du côté des partenariats qu’elle noue, l’entreprise parie sur des transports plus verts.
Ainsi, des véhicules électriques ou hybrides sont mis à disposition de collaborateurs pour aller à la rencontre de leurs clients et intérimaires. C’est le cas de Frédéric Moron, responsable de l’agence Abalone d'Angers. Son véhicule de fonction est déjà équipé d’un système hybride rechargeable mais à l’aide d’un des véhicules électriques d’Abalone mis à disposition, il s’est rendu auprès de candidats potentiels. Est-ce que l’initiative a eu un impact positif ? «On le pense, on travaille en ce sens!, explique Sébastien Lacourt, directeur développement pour le Benelux. A partir du moment où vous vous souciez de votre environnement et du bien-être des gens, une certaine image et une dynamique est véhiculée, ce qui peut attirer des profils pour qui cela compte.» Ce que confirme Frédéric Moron, entré chez Abalone il y a cinq ans: « Je savais que j’intégrais une entreprise où le fondateur était déjà lié aux sujets écologiques. Cela a fait partie de ma réflexion dans la prise du job.»
Un engagement qui l’a inspiré puisque son agence promeut aussi la mobilité douce. Un partenariat a été conclu avec un jeune entrepreneur de la région: il met à disposition des collaborateurs des trottinettes et vélos électriques pour se rendre à leurs rendez-vous ou leurs visites sur chantier. L’initiative est encore récente mais la trottinette semble plaire et permet aussi de gagner du temps dans la circulation.
Cityjoule, la voiture aérodynamique
Le groupe Abalone soutient plusieurs associations dont les valeurs sont en accord avec ses politiques RSE. Depuis plus de 10ans, l’entreprise est notamment partenaire de l’association Polyjoule «notre assurance-vie» se plaît à dire son fondateur, Philippe Maindru. Ingénieur automobile et enseignant au lycée La Joliverie, près de Nantes, en France, Philippe Maindru a participé au premier Shell-Eco marathon en 1985, une course automobile visant à consommer le moins d’énergie possible. Au fil du temps, les moteurs des prototypes ont évolué notamment vers les piles combustibles à hydrogène. Les élèves de son école se sont donc associés avec les étudiants de Polytech Nantes pour apprendre à maitriser ces nouvelles technologies et pouvoir continuer à construire des véhicules pour la course. Cette collaboration marque la création de l’association Polyjoule en 2005, qui se lance alors à la recherche de partenaires ancrés dans leurs valeurs éthiques. Dès 2010, Abalone se joint à l’aventure. «La société Abalone a eu le premier bâtiment à énergie positive. La démarche globale de l’entreprise correspond à nos attentes. Ce qui est intéressant dans ce genre de partenariat c’est la continuité, c’est très important pour nous.» souligne Philippe Maindru.
En 2013, l’association a créé la Cityjoul, une voiture réussie puisqu’elle a obtenu les records du monde en pile à combustible à hydrogène, en électricité et en électricité solaire. Une création largement soutenue par Abalone qui ne cesse de parier sur la mobilité de demain. «Au-delà des moyens utilisés pour développer la mobilité verte, c’est une prise de conscience générale et individuelle qui doit être développée sur notre mobilité. Les solutions sont multiples. Il faut conscientiser aux enjeux et travailler sur notre impact environnemental.» conclut Sébastien Lacourt.