Pointer : démodé?
8 entreprises sur 10 utiliseraient encore le système traditionnel d’enregistrement du temps de travail (T&A), incluant, entre autres, la pointeuse. C’est ce qu’il ressort d’une étude internationale réalisée par SD Worx et Protime.
Les entreprises où les travailleurs sont amenés à pointer ou badger à leur arrivée demeurent très nombreuses. C’est ce qu’il ressort d’un étude internationale réalisée par SD Worx, prestataire de services RH et Protime, spécialiste de l’enregistrement du temps du travail et du planning du personnel.
En Belgique, 8 entreprises sur 10 utilisent encore le système traditionnel Time & Attendance (T&A) d’enregistrement du temps de travail : via un badge (22%), une pointeuse ou une horloge (22%), un dossier Excel (22%) ou voire même via un document papier (14%). Les alternatives numériques comme par exemple la connexion à l’aide d’applications (7%) ou l’empreinte digitale (12%) sont beaucoup moins utilisées au sein des sociétés belges.
Il existe aussi des méthodes biométriques pour enregistrer son arrivée et son départ, comme les scans rétiniens. Ceux-ci semblent encore relever d’un équipement du futur pour la Belgique : seulement 1% des entreprises belges emploient cette méthode.
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En Europe
Et à l’étranger ? L’ère de la pointeuse est-elle révolue ? Tout dépend du pays. Aux Pays-Bas seulement 5% des entreprises l’utilisent contre 17% où les employés sont invités à se connecter via une application. L’Angleterre et l’Allemagne n’ont pas encore intégré cette option connectée : respectivement 4% et 1% de leurs sociétés font appel à l’enregistrement des présences via des applications de géolocalisation. Les deux pays se cantonnent davantage aux méthodes traditionnelles : 20% des entreprises anglaises et 31% des entreprises allemandes utilisent encore la pointeuse.
L’étude vise à démontrer que l’ensemble des pays interrogés pourraient se tourner davantage vers les progrès biométriques. En effet, la moyenne internationale quant au pourcentage d'enregistrement du temps de travail via empreinte digitale ou scan rétinien ne s’élève qu’à 2,6%.
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