Pause au bureau : optez pour le « niksen », l’art de ne rien faire
Ne rien faire. « Glander » comme on aime le dire. Voilà un sentiment de bien-être qui manque dans notre routine professionnelle. La solution ? Un moment de répit procuré par le niksen, une pratique qui consiste à ne rien faire.
Originaire de chez nos voisins hollandais, le « niksen » signifie littéralement « ne rien faire ». Le mot provient de l’adverbe « niks » (> rien) auquel on a ajouté le suffixe « -en » qui caractérise l’infinitif des verbes en néerlandais.
C’est dire que dans les pays nordiques la recherche du bien-être s’obtient par toutes une série de pratiques – et pas qu’avec le yoga : le « hygge » (Norvège et Danemark - état d’esprit positif procuré par un moment réconfortant) et le « lagom » (Suède – quête d’équilibre par le juste milieu, la stabilité) se sont déjà répandus à l’inverse du « niksen », qui cependant gagne de plus en plus en popularité.
Ne rien faire, en voilà une bonne idée ! Surtout lorsqu’on prend ses pauses au travail. C’est l’occasion de souffler. Ne restez pas sur votre téléphone, ne sortez pas fumer une cigarette. Faites juste rien.
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Mais qu’entend-on exactement par « ne rien faire » ? Pour les Hollandais, regarder les gens passer ou fixer la mer relève du « niksen ». Certes, il n’y a peut-être pas de vaste étendue d’eau à proximité de votre lieu de travail mais vous pouvez prendre la peine de regarder par la fenêtre. Observez les gens dehors ou concentrez-vous sur quelque chose en particulier.
Pratiquer le niksen permet de faire le vide dans sa tête, d’évacuer le stress et d’arriver à un état de calme et de tranquillité appréciable (et surtout non négligeable). Sur le long terme, il booste le moral et améliore la productivité.
Cette pratique ne laisse pas de place à la culpabilité. Se laisser aller quelques minutes par jour ne perturbe en rien votre quotidien qui peut être chargé, au contraire. De quoi rechargez vos batteries et reprendre le travail de plus belle.
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