Les jeunes plus sensibles au burn-out que leurs aînés
Les jeunes qui rejoindront bientôt le marché du travail seront encore plus sensibles aux burn-out que leur aînés, relayent De Morgen et Le Vif.
Si les Millennials (la génération Y, soit les 24-38 ans) souffrent davantage de burn-out et de dépression que les générations précédentes, il semble que la génération qui suit, soit la génération Z, serait encore plus fragilisée. C’est ce qui ressort d’une étude menée par l’agence de tendances Trendwolves.
Les causes
Ces jeunes grandissent dans une période d’incertitude économique, selon Trendwolves. "Contrairement à la génération des Millennials, qui a grandi avec l’idée qu’elle pourrait tout obtenir et devenir ce qu’elle voulait, la génération Z est beaucoup plus réaliste. Elle sait qu’elle devra travailler dur et se prendre en main. C’est cette idée qui engendre stress et pression", indique le rapport repris par De Morgen et Le Vif.
Les conséquences
En effet, les jeunes se mettraient eux-mêmes la pression, ce qui entraîne inévitablement davantage de problèmes psychosociaux. De plus, la génération Z est la plus connectée de tous les temps. Elle passe sa vie en ligne et sur plusieurs écrans de manière simultanée. Conséquences: ces jeunes ont du mal à se reposer, ce qui les rend plus vulnérables à la dépression. En outre, ils ne s’intègrent pas à l'organisation du travail telle qu'elle est actuellement. "Afin de pouvoir faire face à l'abondance des choix, les jeunes de la génération Z adoptent une attitude flexible et veulent pouvoir déterminer où et quand ils travaillent. En gros ils souhaitent avoir une liberté absolue qui leur permet de combiner plusieurs emplois avec des passions multiples."