Les Belges sont de plus en plus à rechercher un nouvel emploi
D’après une récente étude menée par Robert Half auprès de 1.000 employés belges, près de la moitié des travailleurs (48 %) souhaiterait changer d’employeur dans le courant de l’année.
L’un des facteurs déterminants semble être le faible niveau de salaire, explique le cabinet de recrutement. Profitant des pénuries existantes sur le marché de l’emploi, nombreux sont les travailleurs qui souhaitent voir si l’herbe est plus verte ailleurs.
Mais d’autres facteurs entrent également en compte, comme les mauvaises relations avec le manager (8 %), l’équilibre entre travail et vie privée (14,5 %), les opportunités de carrière trop limitées (7,8 %) et le manque de reconnaissance (7,4 %).
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“Les entreprises qui mettent en oeuvre un stratégie claire de rétention et de gestion des talents en tireront, à terme, les bénéfices. La société devient de plus en plus individualisée. Les collaborateurs s’attendent à ce que le monde du travail évolue de la même manière”, explique Frédérique Bruggeman, managing director chez Robert Half Benelux qui ne semble pas être étonnée par ces résultats.
Au cours de ces dernières années, la guerre des talents a déjà provoqué, en moyenne, une plus forte augmentation des salaires dans nos pays que chez nos voisins. En effet, pas moins de 93 % des entreprises belges envisageraient, dans l’année à venir, une augmentation salariale de 12,7 % en moyenne, selon l’enquête de Robert Half. Contrairement à nos pays voisins qui seront moins enclins à récompenser leur personnel par une augmentation salariale, à l’exception des Pays-Bas qui font mieux que la Belgique.
Mais le salaire n’est pas tout, précise Frédérique Bruggeman. “Si le salaire peut être un facteur crucial, les talents rares trouveront tout aussi important de se sentir reconnus”.
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