Le projet pilote de travail en prison sera étendu
Et il l’est déjà par la force des choses dans les prisons d’Audenarde et Mons, suite à une pénurie... de pantalons de gardiens de prison! Une histoire...typiquement belge en somme !
Un projet pilote permettant à des détenus de la prison de Beveren de travailler dans un call-center a été évalué de manière positive et va être proposé à d’autres centres de détention belges, a-t-on pu récemment lire dans un quotidien du nord du pays.
Trouver d’autres missions et clients susceptibles de faire confiance au projet
«Nous partons à la recherche d’autres missions et de clients afin d’étendre le projet dès l’automne, aussi en Wallonie», selon la porte-parole de l’administration pénitentiaire Kathleen Van De Vijver.
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Les détenus de la prison de Mons participent à la confection de quelque 30.000 pantalons... pour leurs gardiens
Par ailleurs, les détenus des prisons d’Audenarde et de Mons qui œuvrent dans des ateliers de confection se sont vus attribuer une nouvelle tâche. À la suite de la faillite d’un fournisseur [NDLA: l’entreprise Pelsmaecker qui fournissait les pantalons aux gardiens de prison, est, selon le syndicat ACOD (pendant flamand de la CGSP), tombée en faillite suite aux non-paiements à répétition des autorités pénitentiaires, à savoir le SPF Justice, qui l’a depuis démenti, expliquant que c’est la faillite d’un fournisseur, qui sera à l’origine de celle de Pelsmaecker], les gardiens manquent d’uniformes et de pantalons d’intervention. Il a dès lors été demandé aux détenus d’en confectionner quelque 30.000 à 35.000 unités. Selon Mme Van De Vijver, les 5.000 premiers pantalons sont prêts et les suivants seront produits au cours de l’année.
Un bon moyen d’amorcer la réinsertion: l’acquisition ou la transmission d’un savoir leur permettra de s’arrimer à l’extérieur, avec un risque réduit de récidive.