Le Belge plutôt sceptique à l'idée d'insérer la technologie mobile dans sa vie professionnelle
Si le Belge est plutôt à l'aise avec l’utilisation de la technologie mobile dans la sphère privée, il semble plus timide lorsqu’il s’agit de son utilisation dans le cadre professionnel. Les frontières sont pourtant de plus en plus floues: WhatsApp, par exemple, peut aujourd’hui être autant utile pour communiquer avec sa famille et ses amis que pour planifier une réunion entre collègues.
Mais les Belges semblent méfiants. À peine un Belge sur trois estime que la technologie mobile a un impact positif sur le lieu de travail, alors que la moitié des Européens en sont déjà convaincus.
"Le travail et la vie privée s’entremêlent de plus en plus grâce aux technologies mobiles. La majorité des consommateurs européens ont saisi à pleines mains les opportunités qu’offrait ce blurred world, où vie privée et vie professionnelle se confondent, mais les Belges sont à la traîne", explique une étude menée par Samsung auprès de 5.005 répondants dans 10 pays européens.
Mais quelles sont les raisons de cette méfiance? Les Belges seraient peut-être plus sceptiques à l’égard de la technologie mobile sur le lieu de travail car cette dernière s’accompagne généralement d’une perte de contrôle et de respect de la vie privée. Cet avis est d’ailleurs étayé par le fait qu’à peine 72 % d’entre eux avaient entendu parler du RGPD (Règlement général sur la protection des données) et qu’à peine 28 % d’entre eux en avaient compris le sens, comparé aux moyennes européennes de 82 % et de 39 %.
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En outre, à peine un Belge sur trois se préoccupe de la protection des données sur ses appareils mobiles à usage professionnel. Un chiffre qui place le Belge au bas de l’échelle européenne. Par ailleurs, quatre concitoyens sur cinq ne savent pas comment protéger leurs appareils.
"Les Belges s’efforcent de séparer leur travail de leur vie privée et partagent dès lors peu d’informations personnelles avec leurs collègues, entretiennent moins de contacts avec eux sur les réseaux sociaux et les collègues deviennent rarement des amis", note encore l’étude.