La semaine de 4 jours : le rêve?
Pour pallier la crise économique engendrée par la situation sanitaire actuelle, un syndicat allemand a suggéré de mettre en place la semaine de 4 jours. C'est dire que les bienfaits de ce régime de travail ont déjà fait leurs preuves.
Le 15 août dernier, le plus grand syndicat allemand IG Metall a suggéré de mettre en place une semaine de 4 jours pour sauver des emplois alors que la situation économique se détériore en raison de la crise du coronavirus.
"La semaine de quatre jours serait une réponse aux changements structurels dans des secteurs tels que l'industrie automobile. De cette manière, les emplois industriels pourraient être sauvés au lieu d'être supprimés", a déclaré samedi le président du syndicat, Joerg Hofmann, au journal Sueddeutsche Zeitung.
Une compensation salariale devrait être envisagée afin de rendre la semaine de quatre jours viable à long terme pour les employés, estime M. Hofmann. Selon lui, les entreprises sont prêtes à réduire les heures de travail de leur personnel afin de ne pas devoir supprimer d'emplois. Des entreprises telles que Bosch, ZF et Daimler ont toutes conclu cet été des accords en ce sens.
Plus encore, les bienfaits de la journée de 4 jours ont déjà fait leurs preuves : plus de temps pour faire des grasses matinées, pour récupérer davantage, pour s'occuper des enfants et passer plus de temps avec eux, etc. Bref, ce régime de travail est convoité par de nombreux travailleurs.
Quid de la semaine de 4 jours en Belgique?
Si la semaine de 4 jours est quelque chose de très répandu dans nos pays voisins (Allemagne et Pays-Bas), sur notre plat pays, la question demeure toujours épineuse et divise les partis politiques.
Le MR s’y oppose, mais certains partis au sud du pays y pensent avec des modes d’application différents. Ils estiment que dans un monde où de plus en plus de travailleurs sont stressés ou épuisés, un aménagement du temps de travail serait une bonne alternative. De plus, pour compenser les heures retirées aux uns, il serait nécessaire d’engager des travailleurs sans emploi par exemple.
Le débat reste ouvert...
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