La durabilité, gage d’un bel avenir
En Europe, une tonne d’acier inoxydable sur quatre est passée par le site d’Aperam Châtelet, le cœur du processus de fabrication. Cette entreprise, fière de son produit durable à l’avenir florissant, recrute des profils techniques.
Quand on parle de sidérurgie, on peine à se détacher de l’image vieillissante des grandes usines fumantes du siècle dernier où le travail physique exténuait le personnel. Pourtant, la réalité d’Aperam est toute autre. 7ème producteur d’acier inoxydable au monde, cette entreprise internationale utilise des techniques de pointe et même de l’IA. Elle possède cinq sites de production en Europe dont deux en Belgique, Genk et Châtelet. Ce dernier site est particulier puisque c’est le seul équipé d’un laminoir à chaud.
Avec plus de 700 travailleurs et 200 sous-traitants, le site de Châtelet est très important et souhaite accroître son personnel technique. Que ce soit pour la maintenance ou pour des projets, différents profils sont recherchés : des responsables techniques de zone, dessinateur/projeteur, ingénieur de maintenance ou encore contrôleur maintenance. Pour toutes ces fonctions, l’entreprise recherche des profils audacieux, innovants et compétents. En effet, la pression concurrentielle du secteur force Aperam à constamment se développer pour garder une place prépondérante sur le marché mondial. En tant que plus jeune usine sidérurgique d’Europe, les innovations technologiques font partie de l’ADN de l’entreprise et donc du travailleur qui doit garder son savoir à jour.
Le laminoir à chaud, le seul en Europe pour le Groupe Aperam, dispose d’équipements impressionnants par leur taille et les puissances mises en jeu. En parallèle, certains métiers de l’électrotechnique travaillent sur des micro-capteurs. La palette de fonctions disponibles est donc très large et assure une carrière variée et intéressante en termes d’expériences. « Il y a aussi un côté passionnant, une âme particulière liée au feu, à la lumière, à la taille des engins. On a un sentiment de fierté face à ces machines spectaculaires. » souligne Carlo Morettin, directeur du site de Châtelet. Originaire de la région, il tient à souligner le management local et proche du terrain mais aussi la politique de sécurité très importante pour l’entreprise.
« La couverture en inox, passé par Aperam Châtelet et terminé à Aperam Genk, assure l’esthétique brillant de l’Atomium. »
L’acier inoxydable, un produit durable
Aperam est fière de produire une marchandise durable. Si l’acier inoxydable a une très longue durée de vie, il est aussi recyclable. La filière de production fonctionne d’ailleurs avec 90% d’acier recyclé. Ces différentes caractéristiques en font un produit d’avenir : « La pression environnementale fera en sorte qu’on jettera moins et qu’on fabriquera des objets pour durer, donc en inox. » se réjouit Carlo Morettin. Quant au processus de fabrication, l’entreprise tend à réduire son impact environnemental notamment à l’aide de logiciels permettant d’optimiser la consommation énergétique et de matières premières. Le site possède déjà une installation photovoltaïque mais espère l’étendre pour produire jusque dix mégawatts. En termes de mobilité, des infrastructures ont été mises en place, notamment pour sensibiliser les travailleurs à se déplacer à vélo ou en voitures électriques.
Le prochain défi pour Aperam est bel et bien d’acquérir un personnel diversifié en termes de genre. Si l’entreprise recrute régulièrement des femmes pour des postes à responsabilité comme les fonctions d’ingénieurs, elle peine à accueillir des ouvrières. Pour Carlo Morettin, il s’agit d’une barrière culturelle : la sidérurgie est vue comme un métier physique pour les hommes alors qu’en Asie ou en Russie, de nombreux ouvriers sont des ouvrières. Une image qu’Aperam compte bien changer.
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