L'alternance sera étendue aux bacheliers et masters
Conformément à l’évaluation positive des expériences pilotes qu’il avait lancées en 2011, du soutien massif des principales fédérations d’entreprises en Fédération et de l’avis rendu par l’ARES (Académie de recherche et d'enseignement supérieur), le ministre Marcourt, en charge de l'Enseignement supérieur, propose d’étendre la formation en alternance à d’autres masters, bacheliers ou brevets organisés par nos institutions d’enseignement supérieur.
« Cette formation vise à permettre aux étudiants ou aux adultes qui reprennent des études, d’acquérir une partie des compétences dans un établissement d’enseignement supérieur et, l’autre partie, en travaillant au sein d’une entreprise partenaire », rappelle Jean-Claude Marcourt. « Dans certains domaines d’études, il est primordial de faciliter la transition entre « études » et « vie professionnelle », en donnant aux étudiants une première expérience professionnelle qui leur permet d’élargir leurs compétences et leurs horizons. »
Pareille transition est d'autant plus importante à ses yeux que « l’alternance doit être une filière d’excellence qui contribue à rapprocher notre enseignement du monde de l’entreprise et inversement, deux univers qui se sont trop souvent ignorés. Cela doit être un échange gagnant pour l’ensemble des parties au bénéfice des étudiants. »
Cet avant-projet concerne également la promotion sociale, puisque la formation en alternance fait son apparition dans ce type d’enseignement. Elle s’appliquera notamment dans des domaines tels que l'économie, l'art de bâtir, ou les sciences biomédicales. « L’alternance dans l’enseignement de promotion sociale permettra également aux adultes de compléter une formation ou de se réorienter professionnellement en suivant des filières courtes alliant cours à horaires adaptés et apprentissage en entreprise » précise Isabelle Simonis, la ministre en charge de cette filière.