Futur policier, pompier?
Chaque commune emploie différents profils pour faire de la prévention sur son territoire. Les gardiens de la paix ne sont plus à présenter mais il s’agit aussi de médiateurs de rue, d’animateurs sociaux et sportifs ou encore de personnes chargées de prévention contre la radicalisation violente. Au total, une quinzaine de métiers méconnus du public que le Centre met en avant à Haren mais également lors de leurs permanences à la Cité des métiers (temporairement suspendues avec la crise sanitaire).
Le Centre d’orientation au recrutement de brusafe informe sur les métiers possibles en matière de sécurité, de secours et de prévention. Il permet aussi de s’entraîner aux examens d’entrée.
La semaine passée on vous parlait de brusafe, l’école régionale des métiers de la sécurité, de la prévention et du secours. Au sein de cette structure, on retrouve un Centre d’orientation au recrutement (COR). Sa fonction? Orienter les candidats vers des formations qui leur conviennent mais aussi informer des différents métiers qui existent. En effet, quand on parle de prévention et de sécurité, il n’y a pas que les policiers et les pompiers. En réalité, chaque commune emploie différents profils pour faire de la prévention sur son territoire. Les gardiens de la paix ne sont plus à présenter mais il s’agit aussi de médiateurs de rue, d’animateurs sociaux et sportifs ou encore de personnes chargées de prévention contre la radicalisation violente. Au total, une quinzaine de métiers méconnus du public que le Centre met en avant à Haren mais également lors de leurs permanences à la Cité des métiers (temporairement suspendues avec la crise sanitaire).
Une collaboration étroite avec les recruteurs
Le vrai point fort du Centre d’orientation, c’est sa proximité avec les professionnels. Le Centre est situé dans les mêmes bâtiments que les quatre écoles qui composent brusafe. Ainsi, un candidat intéressé par exemple par le métier d’ambulancier, peut directement aller discuter avec les formateurs et les professionnels qui pourront répondre précisément à ses questions.
Brusafe : une synergie entre les métiers de la sécurité, de la prévention et du secours. Ici un exercice favorisant la collaboration et la coordination interdisciplinaires en cas de crise.
De plus, le Centre collabore avec les recruteurs. La police fédérale, le SIAMU ou encore les 19 communes de Bruxelles font parvenir leurs offres d’emploi au Centre de recrutement qui les publie sur son site. Au-delà des besoins en personnel, cette collaboration permet de savoir quand auront lieu les prochaines campagnes de recrutement, notamment à la police, et surtout quelles sont les compétences attendues par les employeurs. Des informations clés pour orienter correctement les candidats qui se présentent.
Un entraînement gratuit aux épreuves sélectives
La deuxième mission du service d’orientation de brusafe est d’aider les candidats dans leurs épreuves de sélection. Pour l’instant, il s’agit uniquement des candidatures au métier de policier mais le même service devrait rapidement être mis en place pour les pompiers. Le principe de cette aide est simple: les candidats passent différentes simulations de tests qu’ils débriefent avec leur conseillère. Cette évaluation permet de mettre en lumière les lacunes de la personne et d’y remédier. Le Centre est notamment en partenariat avec le CEFIG qui offre des préformations pour accéder aux formations de la police. Une façon d’aider le candidat sans pour autant lui donner les tuyaux des examens. «On n’est pas là pour donner la bonne réponse au candidat ni pour le formater. Ce qu’on veut, c’est donner un maximum de chances à la personne pour qu’elle soit recrutée mais on ne se substitue pas à la sélection.» souligne Natacha Simonetti, responsable du Centre d’orientation au recrutement.
Natacha Simonetti, Responsable du Centre d’orientation au recrutement.
Les simulations permettent également d’entraîner la personne et de la rassurer sur le déroulement d’une épreuve. Par exemple, le Centre organise de fausses commissions, l’épreuve de sélection finale du futur policier. Des formateurs de l’école, en uniforme, font ainsi passer une simulation d’entretien de motivation. Avant la pandémie, il était également possible d’aller essayer le parcours physique à réaliser à la caserne d’Etterbeek. «C’est plus rassurant pour la personne de se tester une ou deux fois. Ça lui permet de démystifier l’épreuve et de s’imaginer mentalement dans le parcours», explique Natacha Simonetti.
Tous ces services du Centre d’orientation au recrutement sont gratuits. Pour l’instant, les rencontres à distance sont privilégiées.
Sarah Poucet
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