Et si votre reconversion passait par une reprise d’études?
Obtenir un nouveau diplôme peut être la solution pour changer de carrière. Certains adultes optent d’ailleurs pour un retour en classe en journée pour y parvenir. Un choix pas toujours évident mais les opportunités d’emploi sont là !
Réorienter sa carrière est un challenge attirant. Mais une formation est parfois nécessaire. A côté des cours en horaire décalé, il n’est pas rare de voir des adultes laisser tomber leur job pour reprendredes études en journée. À la Haute École Galilée, à Bruxelles, le département ‘Pédagogie’ forme des enseignants, du maternel au secondaire inférieur. Il compte environ une cinquantaine d’adultes en reprise d’étude chaque année, sur 1.100 étudiants au total.
Mais reprendre des études de trois ans n’est pas toujours facile. Sans oublier le fait de se retrouver au milieu de jeunes de 18-19 ans.
«On tente de valoriser leur expérience passée, pour raccourcir la formation à deux ans», souligne Jean-Bernard Lens, directeur du département. «Et on essaie aussi de les mettre dans la même classe. Généralement, les adultes en reprise d’étude apprécient d’être entre eux. Dès la rentrée prochaine, pour accueillir des gens qui veulent continuer à travailler, on va également concentrer les cours sur la deuxième moitié de la semaine pour la formation d’instituteur primaire.»
Jean-Bernard Lens, directeur du département
La Haute Ecole Galilée met surtout en avant la pratique et l’accompagnement des étudiants: un service leur trouve les stages, ils ont chacun un superviseur... Les jeunes diplômés peuvent même être guidés dans leurs premiers mois dans la vie professionnelle. «Notre enseignement se fait aussi beaucoup par semaine modulaire », ajoute le directeur. «On rassemble un cours sur une semaine, avec des projets thématiques. En regroupant, les étudiants vont plus loin que si le cours était réparti quelques heures chaque semaine.»
Dernier gros avantage de la formation: elle donne toujours accès à un emploi, vu la pénurie de profs en Belgique francophone.
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Soins infirmiers: une formation hyper concrète
Autre secteur en pénurie: le monde médical. Les études en soins infirmiers attirent donc aussi des adultes en reprise d’étude. «Ils représentent un peu moins de 10% de notre population», précise Yannick Dubois, directeur du département «Paramédical» à la Haute Ecole Galilée.
Yannick Dubois, directeur du département «Paramédical» à la Haute Ecole Galilée
Les études y durent 4 ans, hors spécialisation. «Mais après un an, on peut avoir un diplôme d’aide soignant», reprend Yannick Dubois. «Trouver un job d’étudiant est vite possible.» Cela peut faciliter le financement de ses études dans le cadre d’une reconversion.
Et à la Haute Ecole Galilée, le programme est organisé autour «d’expériences de santé». «On part du concret pour aller chercher les enseignements théoriques, et pas l’inverse. On a baissé le nombre d’heures en classe pour avoir plus de travaux dirigés. Les étudiants y trouvent plus de plaisir!»
Autre spécificité de la haute école bruxelloise: elle a rénové toute une aile pour qu’elle ressemble à celle d’un hôpital.«On peut expérimenter dans un contexte très proche de ce qu’on va vivre plus tard.»
Enfin, comme pour la formation des enseignants, le département «Paramédical» met en avant son côté humain. «On connaît vite tous nos étudiants, on sait être en soutien.»
Pour les personnes intéressées, de nombreuses infos sur les formations se trouvent sur le site de la Haute Ecole, www.galilee.be. Il est possible aussi d’appeler directement les deux départements au 02/613 19 70 (pour le département Soins Infirmiers) ou au 02/613 19 40 (pour le département Pédagogie).
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