Ecolo-Groen: une "deuxième chance" pour les salariés et indépendants qui démissionnent
Le groupe Ecolo-Groen souhaite donner “une deuxième chance” aux salariés et indépendants qui quittent leur emploi en leur octroyant des droits aux chômage identiques à ceux des personnes licenciées, explique-t-il vendredi dans un communiqué.
Aujourd’hui, une personne qui démissionne n’a pas droit aux allocations de chômage pendant un minimum de quatre semaines. Ce n'est pas suffisant pour le gouvernement fédéral qui entend faire passer ce délai à treize semaines. “Une voie punitive absurde et dépassée”, estime le groupe Ecolo-Groen. Ce dernier souhaite au contraire donner la chance aux indépendants et aux employés de se relancer directement sur le marché du travail.
Avec ce projet “deuxième chance”, les écologistes comptent encourager les transitions de carrière, favoriser l’entreprenariat et lutter efficacement contre le burn-out. Deux propositions de loi vont être déposées sur la table: l’une concernant les salariés, l’autre les indépendants.
Mais que contiennent-elles exactement?
Les écologistes y plaideront pour un octroi des allocations de chômage en cas de démission d’un salarié, avec un maximum de trois fois au cours d’une carrière professionnelle, ainsi que pour une extension du droit passerelle pour indépendants, en ajoutant un nouveau critère: celui de la cession volontaire de l’activité.
"Je ne peux pas m'imaginer que nos propositions, qui encouragent la mobilité professionnelle, l'entrepreneuriat et qui veillent à une meilleure santé des Belges actifs, ne soient pas accueillies positivement par les autres formations politiques", conclut le député fédéral Gilles Vanden Burre, dans le communiqué.
