Devenir un acteur, non un spectateur de la communication
Le journaliste Jérôme Colin, l’humoriste GuiHome et la coprésidente d’Ecolo Rajae Maouane sont quelques-unes des personnalités publiques qui ont fait leurs premières armes à l’ISFSC. Située rue de la Poste à Schaerbeek, cette haute école forme notamment des bacheliers en communication et en écriture multimédia. Avec l’objectif d’en faire de véritables acteurs de la com’.
Pour Selena Scalzo, Directrice de la section Communication, « l’ISFSC est avant tout un établissement à taille humaine : il compte en moyenne 1.200 étudiants, toutes sections et années confondues, dont 450 en communication. Cette ambiance plus familiale que les grandes institutions permet de suivre les étudiants de manière personnalisée, notamment lors des cours en ateliers, où ils sont une trentaine. On les connaît chacun par leur prénom ! »
Formation professionnalisante
Autre spécificité de cette haute école : l'aspect professionnalisant de la formation. Autrement dit, au sortir des études, les diplômés sont dotés des compétences nécessaires pour être immédiatement opérationnels. « Tout au long du cursus, nous mettons l'accent sur l'aspect pratique des métiers de la communication. Les étudiants ont notamment une vingtaine de semaines de stages sur leurs trois années d’études, dont une douzaine en dernière année », détaille notre interlocutrice.
Cet aspect pratique se traduit aussi par l'importance accordée à une pédagogie axée sur le travail par projet. « Dès le BAC1, les étudiants travaillent sur un événement dans le secteur associatif. Ils rencontrent les opérateurs de terrain et conçoivent le projet de telle sorte à apporter une plus-value à l’événement. Pour y parvenir, ils s'appuient entre autres sur leurs différents cours. » Ceux-ci portent sur de multiples aspects : stratégie de communication, méthodologie de gestion de projets, outils informatiques, etc.
Larges débouchés
À l’image des besoins des organisations, les métiers de la communication sont particulièrement vastes de nos jours, notamment en raison de l’avènement des réseaux sociaux. Dès lors, la dernière année d’étude permet aux étudiants de se spécialiser. La culture, le journalisme, la communication d'entreprise ou politique font partie des options que chacun choisit en fonction de ses objectifs. « Tout le monde n'a pas les mêmes points forts ou les mêmes goûts : certains sont plus créatifs, d'autres plus orientés sur l'organisationnel, d’autres encore attirés par les contacts humains », estime Selena Scalzo.
Même si la pandémie a quelque peu chamboulé les statistiques, la directrice pointe la proportion moyenne de 70 % d'étudiants qui trouvent directement un débouché dans la com’ à la fin de leurs études. « Cela va d’ailleurs bien au-delà de la communication au sens strict. Ce diplôme permet aussi de créer son propre emploi. Certains se lancent comme indépendants dans la consultance ou fondent leur startup, par exemple. De manière générale, nous voulons que nos étudiants soient non pas des spectateurs mais des acteurs de la communication. »
Une fois leur diplôme en poche, les étudiants peuvent aussi décider de se diriger vers un master universitaire, moyennant des crédits-passerelles éventuels. « En fait, conclut-elle, nous vivons aujourd’hui dans un monde manquant cruellement de visibilité sur l’avenir. L’avantage de notre diplôme en communication est qu’il ouvre de nombreuses voies et que tout est possible par la suite. Les étudiants peuvent ainsi réellement garder la main. »
Selena Scalzo, Directrice de la section Communication.