Des jobistes désespérément en manque de considération
L’assemblée générale des étudiants de Louvain (AGL) réclame, pour 2018, davantage de considération et de protection pour les étudiants jobistes. L’association étudiante appelle pour cela à un sursaut des autorités politiques et académiques.
L’AGL a participé activement en 2017 à une enquête de la Fédération des étudiants francophones (FEF) portant sur plus de 3.000 étudiants de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles. Un peu plus de 47 % des étudiants interrogés ont un job et un sur deux le fait pour financer ses études. Mais un sur quatre estime que son job pénalise ses études.
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Précarisation croissante
Si un étudiant sur deux exerce un job pour financer ses études, 10,3 % des répondants affirment travailler uniquement pour pouvoir payer les frais liés à leur cursus. L’AGL estime que ces statistiques confirment la précarisation croissante des étudiants en Fédération Wallonie-Bruxelles.
« Un étudiant jobiste sur quatre affirme que son job le pénalise dans ses études. La première raison réside dans le fait que 55 % de ces étudiants doivent travailler pendant l’année académique, avec des conséquences directes sur leur horaire d’étude. En effet, 32 % des jobistes reçoivent leur horaire moins d’une semaine à l’avance, et 6 % le reçoivent moins de 24 heures à l’avance » , précise l’AGL.
L’organisation étudiante évoque également de « nombreux témoignages »d’étudiants devant travailler dans des conditions inacceptables, ou trompés par leur employeur qui profite de leur inexpérience dans le monde du travail. « En réalité, 24,4 % des étudiants sondés expliquent être lésés à cause du manque de protection dont ils bénéficient », complète l’AGL. (b.)
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