De plus en plus de jobistes
Leur nombre est en augmentation et ceux-ci travaillent plus régulièrement
Près de 60.000 employeurs ont proposé des jobs étudiant à 522.765 jeunes en 2017
Le nombre de jobistes a augmenté de 4% en 2017 par rapport à l’année précédente. Le système par heure, qui a remplacé celui du contingent de jours précédemment utilisé, offre davantage de flexibilité tant aux étudiants qu’aux entreprises, et semble porter ses fruits. En plus d’augmenter dans l’absolu, le travail étudiant devient plus régulier et moins saisonnier.
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Plus de jobs, plus de jobistes et plus d’employeurs y faisant appel
De plus en plus de jeunes travaillent comme jobistes. En 2017, ils étaient 522.765 à avoir presté au moins une heure de travail. C’est 4% de plus que l’année précédente, d’après des chiffres de l’Office national de sécurité sociale (ONSS), publiés ce mercredi. Le nombre d’employeurs ayant fait appel à des étudiants a lui aussi augmenté pour atteindre 59.806, soit une hausse de 6% par rapport à 2016. Les jobs d’étudiant, plus nombreux également, ont eux progressé de 8%, à 778.281.
En moyenne 171 heures et 1.997 euros par étudiant
Au total, les jobistes ont presté 89.595.003 heures de travail en 2017. Un chiffre qui est difficilement comparable avec l’année précédente, car jusqu’à la fin de l’année 2016, c’est un contingent de jours qui était utilisé et non d’heures, comme c’est désormais le cas. D’après les statistiques, un étudiant a travaillé en moyenne 171 heures en 2017 et gagné 1.997 euros brut (soit en moyenne 11,67 euros brut de l’heure), dont il faut déduire 2,71% de cotisations sociales (soit environ 1.943 euros ou 11,36 euros net de l’heure).
Des jobs de plus en plus réguliers et moins limités aux mois d’été
Les étudiants sont par ailleurs de plus en plus nombreux à travailler toute l’année. Le pourcentage de ceux qui se sont limités aux mois d’été a régressé de 25% en 2017, tandis que celui de ceux qui ont travaillé pendant les quatre trimestres de l’année a progressé de 21%.
Le système par heure offre davantage de flexibilité aux deux parties
Pour Maggie De Block, Ministre en charge des affaires sociales, «la refonte du travail des étudiants en un système par heure est une bonne chose pour tout le monde: les étudiants peuvent à présent choisir avec beaucoup plus de flexibilité quand ils veulent travailler et les employeurs peuvent bien plus facilement s’adapter aux pics d’activité».