Covid-19 : près d’1 travailleur belge sur 2 a le sentiment d’être sous pression constante
Dans le contexte actuel de la crise sanitaire, les organisations belges sont soucieuses de préserver le bien-être de leur personnel. Près de 7 travailleurs sur 10 pensent que leur santé est une priorité au sein de l’entreprise, selon une étude conjointe de la KU Leuven et d’IDEWE.
Quel soutien les travailleurs estiment-ils recevoir de la part de leur organisation en cette période de coronavirus, et comment cet élément influence-t-il leur santé ? Ce sont les deux questions sur lesquelles la KU Leuven et IDEWE, spécialiste de la prévention et de la protection au travail, se sont penchés, dans le cadre d’une enquête à grande échelle, la deuxième d’une série de quatre.
Il ressort de cette étude que les travailleurs belges ont continué à souffrir de problèmes de santé mentale au cours de cette phase de la crise. Deux mois après l’entrée en vigueur des mesures de lutte contre le coronavirus, près de la moitié des répondants (46 %) éprouvent de l’anxiété et des sentiments dépressifs. Ce pourcentage n’a pratiquement pas baissé par rapport au mois précédent (48 %). Près d’un employé sur 2 a le sentiment d’être constamment sous pression (53 % lors de l’enquête précédente).
Aujourd’hui, alors que de nombreuses organisations invitent prudemment leurs travailleurs à réintégrer leur lieu de travail (après des semaines de télétravail ou de chômage économique), cette anxiété complique la transition.
>> Lisez la première enquête de la KU Leuven et d'IDEWE : Covid-19 : près d'1 travailleur belge sur 2 souffre d'anxiété et de dépression
Stress et télétravail
Pour mieux concilier vie professionnelle et vie privée, près de 4 employés interrogés sur 5 (77 %) ont eu recours à l’un des aménagements suivants en termes de lieu et de temps de travail :
- 70 % des répondants ont eu la possibilité de faire du télétravail. 64 % l’ont effectivement fait.
- Environ 1 travailleur belge sur 5 (21 %) a eu la possibilité de travailler depuis un bureau satellite. 6 % des travailleurs l’ont fait.
- 44 % des répondants ont eu la possibilité de prendre des congés pour compenser les heures supplémentaires prestées. 22 % l’ont fait.
- 31 % des répondants ont eu la possibilité de bénéficier d’un règlement spécial permettant d’étaler leurs heures de travail sur la semaine, le mois ou l’année. 20 % en ont fait usage.
- 36 % des répondants ont eu la possibilité de prendre des congés à l’heure. Très exactement la moitié l’ont fait.
Parmi les travailleurs qui ont pu avoir une certaine flexibilité par rapport à leur lieu et/ou à leur temps de travail, 44 % ont souffert d’anxiété et de sentiments dépressifs. Le pourcentage est de 53 % chez les travailleurs qui n’ont eu recours à aucun de ces aménagements.
Consultez l’étude complète ici.
Source : IDEWE
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