Coronavirus : près d'un Belge sur 5 a peur de perdre son emploi
18% des travailleurs belges craignent de perdre leur travail en raison de la crise liée à l’épidémie du nouveau coronavirus. C’est le résultat du 11e baromètre annuel du groupe de services en ressources humaines Acerta.
L’étude a été menée auprès d’un millier de personnes en plein confinement. Il en ressort que 40% des sondés n’ont pas l’intention de changer d’emploi pour l’instant, même si une nouvelle offre se présentait. Ils étaient 26% l’année dernière et 10% il y a 5 ans. La crise a donc des conséquences sur la mobilité des travailleurs : « Nous sommes passés de la mobilité d'emploi à une immobilité de l'emploi. Mais ça ne veut pas dire que les travailleurs ne sont pas prêts à assumer de nouvelles missions ou de nouvelles tâches au sein de leur entreprise », explique Nele Ronsmans, senior consultant chez Acerta.
Près d’1 travailleur sur 5 (18%) craint de perdre son emploi à cause de la crise sanitaire et des conséquences économiques qu’elle entraine. Enfin, un peu moins de 30% des personnes sondées ont déjà eu une conversation avec leur hiérarchie pour parler de la suite des événements.
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1 Français sur 3 craint de perdre son emploi
Chez nos voisins français, c’est plus d’un tiers des travailleurs qui craint la perte de son emploi suite à la crise. Ils sont 39%, selon une étude menée par Glassdoor, à avoir peur de devoir travailler moins d’heures, voire de ne plus avoir de travail. Cela concerne 43% des hommes et 33% des femmes.
Les hommes, mais également les jeunes s’inquiètent davantage. La moitié des jeunes de 16-24 ans craint une perte d’emploi, contre 18% des 55 ans et plus. En outre, 45% des 16-24 ans seraient prêts à accepter un salaire moindre, contre 29% des 55 ans et plus.
Enfin, 59% des Français s’estiment prêts à renoncer à une augmentation et 55% à une prime, afin de conserver leur travail. Ils seraient plus d’un tiers à ne pas s’opposer à une baisse de salaire dans le contexte de la crise sanitaire.