Comment se calcule la prime de fin d’année?
Le “treizième mois”, généralement versé avec le salaire de décembre à une majorité des travailleurs, est en réalité moins élevé que la rémunération mensuelle nette, expliquent nos confrères de l'Écho. À combien s’élèvera-t-il?
- Quid de son montant brut?
La règle est simple: le montant brut de cette prime correspond – dans la plupart des secteurs – à un mois de salaire brut. Selon les explications de Securex, si la rémunération d’un employé de la CP 200 (la plus grande commission paritaire du pays qui regroupe environ 450.000 employés) s’élève par exemple à 2.000 euros, alors sa prime de fin d’année sera également de 2.000 euros.
Mais certains secteurs appliquent d’autres modes de calcul. Pour la CP 140.03 (Transport et logistique, sous-secteur autocars) par exemple, le montant de la prime de fin d’année est fixe et s’élèvait à 1.981,16 euros pour 2016. De son côté, la CP 110 (Entretien du textile) multiplie un montant fixe par le nombre d’heures réellement prestées au cours de l’année précédente pour déterminer la prime de fin d’année.
- Quid de son montant net?
La prime de fin d’année est plus taxée qu’une rémunération normale. Dans le cas de la CP 200, cela signifie que le montant net du treizième mois sera d’office moins élevé que le salaire net.
En pratique, les cotisations de sécurité sociale (13,07%) sont équivalentes à celles prélevées pour la rémunération mensuelle d’un travailleur. En revanche, comme la prime de fin d’année est considérée comme une allocation exceptionnelle, le précompte professionnel retenu est plus élevé. “Celui-ci est déterminé par le montant de la rémunération brute imposable et il ne peut être supérieur à 53,59%”, explique Securex.
Enfin, une cotisation spéciale de sécurité sociale est également retenue. Elle varie en fonction du moment où la prime est versée, termine l'Écho.
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