Comment gérer la mort d'un collègue ?
Le travail de deuil n’est jamais facile, que ce soit dans la vie privée ou dans la vie professionnelle. Perdre un collègue peut être une véritable épreuve à surmonter et l’accompagnement des collaborateurs dans ce cas-là est primordial.
Le deuil est un long chemin à parcourir. A la mort d’un membre de la famille ou d’un proche, vous avez droit à des congés dits de circonstance. Mais quand la mort frappe un collègue, la tristesse se mêle aux obligations professionnelles. C’est tout un groupe qui est touché, mais le travail ne peut s’arrêter complètement. On perd, en plus d’un collègue, parfois un ami. Les réactions de chaque membre de l’équipe dépendent de plusieurs facteurs : circonstances du décès, liens avec la personne, sensibilité… Comment gérer la mort sur son lieu de travail ?
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- Accepter sa souffrance. L’environnement professionnel rappelle à tout moment le défunt : au moment de passer devant son bureau, à la machine à café, en salle de réunion. Il est important d’accepter d’éprouver de la tristesse et un sentiment de mal-être pendant quelques jours, voire semaines. Cela fait partie du travail de deuil.
- Accepter que le climat de travail soit différent. Certains collaborateurs prendront plus de temps à se remettre dans le bain et à faire leur deuil. Le fonctionnement de l’équipe s’en trouvera bouleversé. Il faut alors respecter le rythme de chacun. Des conseillers et des psychologues sont présents pour aider le travailleur endeuillé à en parler.
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- Etre bien entouré. Mieux vaut ne pas se renfermer et accepter d’en parler à d’autres personnes, que ce soit aux autres collègues, aux supérieurs hiérarchiques, ou encore à la maison. Etre entouré dans ces moments difficiles facilitera le travail de deuil et permettra de renforcer les liens fragilisés de l’équipe.
- Témoigner son soutien à la famille du défunt à l’aide d’une carte, d’un appel téléphonique ou d’une visite, si le besoin s’en fait ressentir.