Commencer à travailler, tout en continuant d’apprendre, c’est possible ?
Après ses études, on peut se retrouver perdu dans la vie active. Le fossé entre les études et le monde du travail, le fait de ne pas trouver un emploi qui nous correspond ou d’être bloqué dans un domaine durant toute notre carrière peut nous faire peur. Face à ce dilemme, le programme Young Starter de la STIB représente un tremplin pour se lancer dans la vie active. Rempli de découvertes, il aide les jeunes avec des profils d’ingénieurs et bacheliers techniques à trouver l’emploi qui leur correspond. Kotplanet est parti à la rencontre de deux « Young Starter » travaillant à la Société des Transports intercommunaux de Bruxelles : Martin Sing et Hugo Caby.
Pouvoir tester 3 métiers
« On débute à la STIB avec un CDI mais en tant que Young Starter ce qui signifie concrètement qu’on a durant 2 ans, la possibilité d’effectuer 3 missions de 8 mois. Des missions qui se font dans différents services de l’entreprise. Et en plus de ça, on bénéficie aussi de formations en lien avec notre profession », nous raconte Martin. Ce programme offre l’avantage de faire découvrir des départements et des équipes différentes dans le cadre de leur premier emploi. Car oui, la STIB, c’est trèèèèès grand : ce sont des bus, des trams, des métros, et le « transport system » (la partie de la STIB qui apporte tout le support technique et la gestion de projet aux différentes missions de la STIB). Au bout des deux années en tant que Young Starter, Martin et Hugo pourront choisir dans quel département ils souhaitent travailler. Ce programme leur permet de découvrir trois métiers et de ne pas se limiter à une seule spécialité pour le reste de leur carrière. Comme nous dit Martin : « Pendant mes études, j’ai vu un large spectre de choses à faire, et avec Young Starter, je réduis déjà mon spectre à trois domaines différents. Là où si j’avais choisi un emploi, je n’aurais vu qu’une seule profession. » C’est aussi ce qui a motivé Hugo : « Quand j’ai reçu l’offre, c’est vraiment ce qui m’a plu : ne pas rester bloqué sur une matière et avoir l’occasion de changer. » Et même s’ils ne restent que 8 mois sur une mission dans un premier temps, les équipes ne les prennent pas comme de simples stagiaires (la chance), car elles ont envie qu’ils reviennent travailler chez eux.
Avoir un premier emploi, c’est aussi se découvrir
Durant le programme Young Starter, Martin et Hugo ont non seulement pu essayer des métiers, mais aussi découvrir ce qu’ils aiment. Des formations sont prévues pour le développement personnel, comme nous l’explique Hugo : « On a suivi une formation “Insight” qui s’est étendue sur deux jours. On a pu faire des tests de personnalité et, aussi, on a vu comment améliorer nos relations avec les autres. » Des formations sont aussi mises en place pour découvrir l’envers du décor de la STIB : « Je me souviens qu’on a pu monter dans un tram, sans passager, et le conduire en dehors de la circulation. Cette formation nous a aussi permis de découvrir pourquoi il y avait des retards, qui ne sont pas spécialement dus à la STIB. », raconte Martin.
Martin Sing (ici avec un pull bordeau) et Hugo Caby (ici avec une chemise à carreaux).
Connaitre ses collègues, c’est aussi important
En participant au programme Young Starter, Martin et Hugo en profitent pour développer leur réseau. En travaillant durant huit mois dans un département de la STIB, ils rencontrent un tas de personnes. Grâce à cette mobilité au sein de divers services et divisions de l’entreprise, ils créent des relations privilégiées avec leurs collègues. Cela leur permet de les contacter plus facilement, en cas de besoin. À la STIB, tout est interconnecté, et il arrive qu’un département doive en contacter un autre dans l’urgence. Un atout important pour leur formation, mais aussi pour la dynamique interne de l’entreprise dans laquelle ils sont employés. Et comme ils aiment le dire : « Cela fait très bateau de dire ça, mais à la STIB, on est un peu comme une grande famille. Nous essayons de manger ensemble à midi dès que l’occasion nous le permet » (et ce, à 12h pile, pour les plus affamés d’entre eux).
Pour Martin et Hugo, cette première expérience professionnelle leur permet d’être reconnus par leurs collègues et leur offre la possibilité de mieux se connaître eux-mêmes. Et quoi de mieux qu’un emploi où tout le monde donne de l’importance à de jeunes travailleurs ?