Bruxelles, championne des bonus salariaux individuels
C’est à Bruxelles que les entreprises offrent à leurs employés les plus gros bonus salariaux: 4.308 euros en moyenne octroyés en 2015, contre 3.048 en Wallonie et 2.757 en Flandre.
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C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par Acerta sur base des données salariales de 40.000 entreprise et relayée par l’Écho.
Selon le prestataire RH, le montant moyen des bonus salariaux individuels s’élève à 1.935 euros par travailleur. Cette moyenne concerne aussi bien les cadres dirigeants que les employés et les ouvriers. Les bonus salariaux seraient principalement octroyés dans les grandes entreprises.
Du côté des bonus collectifs (les bonus non-récurrents liés aux résultats), le montant est moindre. En moyenne, les travailleurs qui en ont bénéficié, entre 2012 et 2015, ont perçu 948 euros de prime. Ce type de bonus est plafonné à 3.255 euros pour 2017: les entreprises ne peuvent donc pas être plus généreuses.
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Une troisième forme de rémunération variable existe: les warrants. Mais seul 1% des travailleurs en voit la couleur. Ce bonus est non négligeable puisqu’entre 2012 et 2015, sa valeur moyenne s’élevait à 11.726 euros. Cependant, il ne s’agit pas d’un bonus cash mais bien d’une option sur action.
Selon Acerta, seul 20% des travailleurs serait concerné par une rémunération “extra” annuelle pour les prestations effectuées. Si son montant est moindre en Flandre, c’est parce qu’il y est le plus fréquent: 22% des travailleurs, contre 11% en Wallonie et à Bruxelles, explique l’Écho.
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“Ce sont les hommes de 33 à 52 ans qui sont les plus susceptibles de décrocher un “bonus””, explique Catherine Langenaeken, consultante chez Acerta. “Une des explications pourrait bien être le fait que les bonus individuels sont plus courants chez les cadres”.
Les secteurs dits “riches” sont également les plus concernés par les bonus individuels: chimie, pharma, services médicaux, industrie. La construction, quant à elle, serait le secteur le moins susceptible de toucher ce type de bonus (18% des travailleurs) mais compense par de meilleurs bonus collectifs (29%), termine l’Écho.