Bpost ouvre ses portes aux réfugiés reconnus
(Bpost cherche un millier de collaborateurs en plus, dont une grande partie (900) de façon temporaire.)
Bpost a récemment promis des engagements de personnel afin de réduire la pression sur le travail parmi ses collaborateurs. Une mission toutefois compliquée sur un marché du travail actuellement tendu. L’entreprise postale examine dès lors la possibilité d’engager des réfugiés dont la demande d’asile a été approuvée, a-t-on appris mardi auprès des syndicats.
La promesse d’engagements supplémentaires fait partie des propositions qui se trouvent sur la table pour restaurer la paix sociale au sein de bpost. L’entreprise postale avait connu plusieurs jours de grève au début du mois de novembre, liés, entre autres, à un manque de personnel et à une charge de travail élevée. Bpost avait alors assuré qu’elle engagerait un millier de collaborateurs en plus, dont une grande partie (900) de façon temporaire afin de faire face au pic de fin d’année. Elle est d’ailleurs occupée avec le recrutement de personnes dans ce but, indique-t-elle mardi.
La tâche s’avère toutefois difficile. L’entreprise compte en effet déjà 300 offres d’emplois ouvertes pour le moment. «On n’arrive déjà pas à recruter 300 personnes, comment va-t-on faire pour en engager 1.300?», s’interroge Jean-Pierre Nyns, secrétaire CGSP.
Face à cette situation, bpost examinerait la possibilité de se tourner vers des réfugiés dont la demande d’asile a été approuvée. C’était déjà le cas dans le passé mais cela se fera à présent de manière plus importante, selon le syndicaliste socialiste. La connaissance d’une des deux langues nationales est cependant requise. Et une formation complète est en outre nécessaire. «On ne devient pas postier du jour au lendemain», estime-t-il.
Bpost essaie depuis quelques temps déjà d’atteindre les personnes qui ont du mal à trouver leur chemin vers le marché du travail. Dans le passé, l’entreprise a ainsi déjà participé à un salon du travail spécialement consacré aux réfugiés reconnus. Elle collabore aussi avec l’office flamand de l’emploi VDAB pour remettre au travail des personnes malades de longue durée.