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4.000 emplois vacants dans l’industrie technologique wallonne

Date de publication: 28 nov. 2017
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La fermeture de Caterpillar à Gosselies a eu une incidence sur la croissance et l’emploi dans l’industrie technologique wallonne depuis 2016 : les effets de cette catastrophe sociale et économique n’ont pas encore été absorbés et se feront encore sentir au premier semestre 2018. Pourtant, en Wallonie, le chiffre d’affaires de l’industrie technologique a augmenté de 2,2 % en 2017 (3 % au niveau de la Belgique) et Agoria, la fédération de l’industrie technologique, prévoit une nouvelle croissance de 2 % pour 2018.

Après une légère hausse en 2016, l’industrie technologique wallonne a aussi perdu 2.400 emplois en 2017, subissant là aussi le contrecoup de la fermeture de Caterpillar et l’impact sur ses sous-traitants. Mais le retour de la croissance devrait sensiblement inverser la tendance.

« Agoria prévoit 4.000 jobs vacants en 2018 en Wallonie. L’emploi sectoriel se consolidera avec une création nette de 700 postes, soit +1,2 % , affirme Thierry Castagne, directeur général d’Agoria Wallonie. Ce chiffre est plutôt encourageant puisqu’il constitue la première augmentation de l’emploi dans nos secteurs technologiques depuis 2012 et ce malgré les pertes d’emplois directs et indirects majeures dues à Caterpillar ainsi qu’à d’autres fermetures et restructurations dans d’autres secteurs comme la sidérurgie ou le verre. Car il faut souligner qu’en compensation de certains sous-secteurs qui souffrent, d’autres continuent à afficher une croissance soutenue dans le temps, comme l’automobile et le transport (aéronautique), le numérique (IT-solutions), les produits métalliques et la première transformation. »

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Métiers en pénurie

Via des programmes comme les pôles de compétitivité, Factories of the Future ou Digital Wallonia, la politique économique wallonne centrée sur l’industrie et le numérique porte donc ses fruits. « Il faut à tout prix maintenir et accélérer cette politique volontariste, associant activement les entreprises poursuit Thierry Castagne. Cette exigence d’aller plus vite et plus fort conduit Agoria à soutenir aussi les plans d’investissements annoncés – tant au niveau fédéral que régional – axés sur les domaines clefs que sont le numérique, l’énergie, la mobilité et l’innovation. »

Enfin, les entreprises technologiques seraient particulièrement confrontées aux difficultés de recrutement, un tiers des métiers considérés en pénurie par le Forem relevant de ce secteur. « À court terme, il est capital de renforcer l’activation des demandeurs d’emploi et l’orientation des jeunes vers les filières d’études et de formations porteuses d’emplois, notamment au moyen d’incitants, estime le directeur d’Agoria. A moyen et long terme, il faut viser une meilleure adéquation entre l’enseignement et l’emploi. »

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