« Un tel projet permet d’acquérir de nouvelles connaissances et de devoir constamment se remettre en question »
La construction, l’exploitation et la maintenance d’une nouvelle centrale requièrent des profils bien divers mais surtout très motivés…
Alexandru Velcea, chef de quart (responsable des installations).
Construire une nouvelle centrale au gaz, comme le fait actuellement ENGIE à Flémalle, en région liégeoise, met en présence de nombreux profils et métiers qui touchent à l’exploitation ou encore à la maintenance.
À l’image d’Alexandru Velcea, 38 ans, qui est chef de quart, c’est-à-dire responsable des installations. « J’ai fait mes études secondaires à l’Abbaye de Flône puis un graduat en électromécanique à la Haute Ecole Blaise Pascal » explique-t-il. « Je voulais être électricien dans le bâtiment. J’ai fait un stage dans un bureau d’études mais je trouvais ça trop petit comme structure et je ne me voyais pas dans un bureau le reste de ma carrière. J’ai postulé chez ENGIE où je suis entré en 2008 », ajoute-t-il.
Il intègre alors la centrale des Awirs en tant que rondier, un job qu’il exercera durant 2 ans. « Le rondier circule un peu partout dans la centrale pour repérer s’il y a des soucis. Il est un peu les yeux et les oreilles de la centrale. Puis, je suis passé chef de bloc à Awirs 5, ce qui signifie piloter la centrale, avant d’être chef de bloc à Awirs 4 et chef de quart, à partir de 2018. Le chef de quart est responsable des installations. Il prend les décisions concernant celles-ci. Il y a toujours une garde technique disponible, si besoin ».
Pour toutes informations sur le projet et les offres d'emploi : engie.be/flemalle
Une entreprise attentive à la sécurité
« Les métiers de l’exploitation, comme le mien, c’est vraiment conduire la centrale et assurer la production avec le meilleur rendement possible, tout en s’assurant de la sécurité des machines et du personnel. Chef de quart, c’est, en tout cas, un métier très varié et qui implique qu’on bouge beaucoup dans la centrale », ajoute Alexandru.
« Je suis vraiment heureux et fier de travailler pour ENGIE. J’ai beaucoup de chance car c’est une entreprise attentive à la sécurité du personnel et pour qui les personnes comptent. Le groupe est aussi attentif à son impact sur l’environnement et je trouve ça important ».
Rappelons que les métiers de l’exploitation sont là pour analyser et comprendre d’éventuels dysfonctionnements sur une centrale quand l’équipe de maintenance est là, elle, pour agir en cas de souci notamment.
Un challenge pour les équipes
Mehmet Bayram fait d’ailleurs partie de cette équipe de maintenance. Il est chef d’équipe du service I&C. « Cela concerne tout ce qui touche à l’informatique industrielle, automate programmable, régulation de process, instrument de mesure, pression, débit, niveau, sonde de température, vanne réglant, dépannage, entretien préventif et prédictif, imagerie, projet … », confie-t-il, à propos de son métier, lui qui a étudié l’électronique industrielle dans le secondaire avant d’achever un bachelier en informatique industriel. « Autant en secondaire, j’étais plutôt indécis, autant par la suite, j’ai vite compris dans quelle direction je souhaitais aller sur le plan professionnel. J’ai toujours été attiré par l’automatisation du process. J’ai démarré ma carrière dans une PME dans le Limbourg, en tant qu’électricien avant d’aller travailler dans le pharmaceutique puis chez ENGIE en 2008, également en tant qu’électricien puis j’ai gravi les échelons. J’ai eu la chance d’intégrer le service contrôle de commandes ».
Pour lui, travailler sur un projet de centrale comme celui d’Amercoeur (Charleroi) ou, prochainement celui de Flémalle, c’est évidemment un gros challenge pour les équipes. « Cela permet d’acquérir de nouvelles connaissances et de devoir constamment se remettre en question car technologiquement, tout évolue très vite alors que, dans le même temps, je trouve que l’apprentissage scolaire a du retard. L’expérience à acquérir pour ce genre de projet est primordiale pour la suite des évènements. La centrale d’Amercoeur, je suis depuis la construction et c’est vraiment enrichissant de pouvoir bénéficier de toute cette expérience de terrain », conclut-il.
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