« On assure la continuité du service et ça, c’est motivant »
La maintenance, la rénovation et la construction de bâtiments publics est un challenge pour de nombreux professionnels dont ceux qui ont fait des techniques spéciales leur spécialité…
Au sein de la Fédération Wallonie Bruxelles, le service général des infrastructures scolaires poursuit plusieurs missions. « Nous gérons divers aspects techniques comme le chauffage, l’électricité ou encore la détection incendie du parc de bâtiments scolaires de la Fédération Wallonie Bruxelles (WBE). Nous faisons de la maintenance curative et préventive, comme le remplacement d’un toit ou la rénovation d’une classe », explique Pascal Modard, ingénieur industriel techniques spéciales qui travaille dans ce service. « Nous faisons également du renouvellement d’équipements vieillissants, avec de nouvelles techniques, ou encore la réalisation de nouveaux bâtiments, le tout au service des occupants et des établissements », ajoute-t-il.
Pour ça, le service emploie une équipe pluridisciplinaire. « Il faut bien évidemment toute une série de compétences pour mener à bien à la fois, les avant-projets, les projets et les réalisations. Il y a des architectes, des juristes mais aussi des ingénieurs contrôleurs de chantier. Dans notre équipe, nous avons tous un cursus technique spécialisé », ajoute-t-il. Le « plus » du service ? « L’équipe est jeune et dynamique. Bon nombre de personnes engagées dans les années ’70 quand la Communauté française a été créée sont parties à la pension et, aujourd’hui, l’équipe est renouvelée ou en passe de l’être, avec des profils parfois bien divers ».
Travail d’équipe
« On fait tout l’entretien et la maintenance en interne (sauf en ce qui concerne les études de stabilité) donc nous avons une équipe d’architectes, d’ingénieurs et de gradués qui sont proches les uns des autres et qui travaillent en complémentarité », poursuit Ludovic Marot, gestionnaire de projets et travaux, spécialisé également en techniques spéciales. Qu’est-ce qui peut faire qu’un jeune ingénieur en techniques spéciales choisisse de venir travailler dans le service public plutôt que dans le privé ? « Je pense que c’est un état d’esprit. Ici, on construit et on fait de la maintenance. On est dans la continuité du service. Dans le privé, généralement, on construit et ça s’arrête là. Dans notre travail, on se sent aussi considéré en tant que tel, pas un numéro parmi d’autres. On a également des possibilités de nous former, de travailler en équipe et d’avoir une proximité avec les intervenants. On rencontre, par exemple, les directions d’école, les enseignants ou encore le personnel de maintenance. Notre programmation financière se fait sur 5 années. On sait déjà sur quels projets on va travailler », ajoute Pascal Modard.
Ludovic Marot, lui, se félicite du contact sur le terrain. « J’ai toujours aimé le contact humain et voir des directions et des élèves heureux, ça motive pour la suite. Travailler, par exemple, sur des économies d’énergie, c’est aussi un élément qui booste », ajoute celui dont le bureau est à Saint-Hubert (province de Luxembourg), dépendant de la direction d’Arlon. Il cherche actuellement à engager plusieurs personnes.