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«Nous voulons montrer que nos métiers contribuent à relever des défis sociétaux»

Rédigé par: Julie Delcourt
Date de publication: 15 mars 2021
Catégorie:

essencia

En vue de poursuivre sa croissance, le secteur de la chimie, plasturgie, pharma & biotech recherche de nouveaux candidats. Essenscia, la fédération sectorielle organise ainsi du 17 au 31 mars des jobdays virtuels. L’occasion de revenir sur la marque employeur, d’insister sur les opportunités d’emploi et de rappeler combien le secteur entend répondre aux enjeux sociétaux.

Essenscia Wallonie-Bruxelles est la fédération belge des industries chimiques et des sciences de la vie en Régions wallonne et bruxelloise. L’ASBL regroupe des entreprises issues de trois sous-secteurs: la chimie, la plasturgie et la bio-tech/pharma. Son rôle est de mener à bien les politiques pour assurer la croissance de ces secteurs. «Ce sont des secteurs qui contribuent à relever les défis sociétaux avec des solutions actuelles. Ainsi, par exemple, la chimie innove dans les matériaux utilisés pour construire les éoliennes, permet l’accès à l’eau potable et contribue à l’hygiène; la biotechnologie/(bio)pharmacie, quant à elle, fournit des solutions pour contribuer à notre santé et maîtriser le développement de pathogènes comme lors de la pandémie actuelle», explique Rose-May Delrue, conseillère talents chez Essenscia.

En termes d’emploi et de formation, il est aussi question de répondre à de tels enjeux structurels. «Les entreprises bio-tech/pharma sont arrivées à un stade de maturité dans leur technologie.» Pour poursuivre leur croissance, elles entrent dans «une phase de mise à l’échelle ou d’upscaling de leurs solutions». De son côté, le secteur chimique fait face à un autre défi: la population vieillissante. «D’ici dix ans, plus de 5.500 personnes partiront de l’industrie et devront être remplacées pour poursuivre la production des innovations du secteur», constate Rose-May Delrue.

«Donner du sens à son job»

 C’est notamment à cette fin qu’Essenscia organise, pour la deuxième fois, ses jobdays virtuels, qui se tiendront du 17 au 31 mars prochains avec le soutien d’Actiris, du Forem, du BioPark de Charleroi, de Bridge2Health et de Ouat! Véritable «place to be» pour les candidats, cet événement est aussi l’occasion pour la fédération de mettre en évidence sa marque employeur: «Cela permet de trouver en un même lieu plus de 20 entreprises qui ont des opportunités d’emploi actuelles et répondent aux enjeux sociétaux. Les participants peuvent ainsi découvrir le secteur, l’identifier et lui donner du sens en se renseignant sur les entreprises.»

Aussi, une série de conférences seront proposées sur la plateforme en ligne afin de faire connaître au mieux les métiers et les possibilités de formation dans le secteur, de rencontrer en direct des entreprises, des acteurs économiques, des opérateurs de formation, etc. «Par exemple, nos entreprises expliqueront l’environnement économique de travail et l’écosystème que constituent les parcs scientifiques et les métiers accessibles. Par ailleurs, nos opérateurs de formation parleront des métiers spécifiques en pénurie et des formations existantes pour y accéder.»

En outre, l’innovation et les métiers de l’industrie/de la production seront centraux dans ces jobdays. Opérateurs de production, techniciens, métiers du contrôle de qualité, gestionnaires de projet, etc., il tient à cœur à la fédération de mettre ces profils en évidence: «Pendant les études, on ne nous parle pas de ces métiers de l’industrie qui sont tout aussi challengeants intellectuellement que les autres professions en R&D.» Côté science et technologie, il y aura aussi des postes à pourvoir, que ce soit pour les détenteurs d’un CESS, d’un bachelier technique ou master/post doc-scientifique. «Nous avons entre 300 et 350 offres d’emploi et de stages pour ce salon. Pour une même offre, il y a parfois plusieurs postes disponibles. En 2020, 2.150 postes ont été ouverts, soit 700 postes en plus par rapport à 2019.»

Des soft skills de plus en plus recherchées

Bref, il y en a pour tous les goûts et tous les types de profils sont recherchés, même ceux qui ne sont pas initialement destinés au secteur: «Nous avons tout un écosystème de centres de formation qui s’adressent à tous ceux qui n’auraient pas un bagage scientifique pour se remettre à niveau.» Quelles compétences sont recherchées? Alors que la digitalisation s’impose de plus en plus, les softs skills attirent tout particulièrement l’attention: «Nous recherchons des personnes qui ont cette capacité d’apprendre à apprendre. Travailler dans notre secteur, c’est rentrer avec une expertise de base qui va devoir évoluer avec la transition digitale. Nos recrues vont être amenées à se former tout au long de leur carrière.»

Comment bien préparer les jobdays?

Rose-May Delrue recommande d’abord de s’inscrire sur la page des jobdays d’essenscia, de créer son propre compte et de déjà préparer le CV et la lettre de motivation. «L’idée c’est d’être prêt à postuler dès l’ouverture des jobdays et solliciter des rendez-vous avec les entreprises. Comme le salon s’étend sur plusieurs jours, cela offre beaucoup de flexibilité.»

De quoi découvrir des métiers et des secteurs qui, malgré le fait qu’ils soient techniques, restent profondément humains: «Nous voulons donner une nouvelle orientation à nos métiers en montrant qu’ils contribuent à relever les défis sociétaux comme l’économie circulaire, le management humain et le confort de vie», conclut Rose-May Delrue.

 

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