«Le bien-être contribue grandement aux performances»
En tant que plus gros employeur privé en termes de taille de la province de Namur, sa présence au Talentum City, le 10 septembre prochain, ne faisait aucun doute. Le CHU UCL Namur recrute en permanence, et a plus d’une corde à son arc pour attirer de nouveaux candidats.
Sous le feu des projecteurs depuis le début de la crise, les hôpitaux ont du s’adapter rapidement pendant le confinement. Les trois sites du CHU UCL Namur (Godinne, Dinant et Sainte-Elisabeth) n’ont pas fait exception: «On a très vite du réorganiser nos priorités pour répondre aux besoins du personnel: la mise en place du télétravail, qui n’existait pas auparavant chez nous, et l’instauration d’une cellule de crise, organisée au niveau de la direction, avec des réunions matinales quotidiennes», explique Justine Materne, chargée de missions aux Ressources Humaines. En plus de la réactivité de son personnel, le CHU a également pu compter sur sa solidarité: «Une solidarité qui s’est étendue au-delà des sites hospitaliers puisque des membres du personnel des unités de soins ont été prêter main-forte au personnel des maisons de repos particulièrement touchées. Il y a eu un véritable élan de solidarité».
Justine Materne, chargée de missions aux Ressources Humaines.
Une mobilité interne qui fait d’ailleurs partie des atouts du CHU: «On donne la chance au personnel d’évoluer. On met les talents en avant, avec un catalogue de formations très complet». Entre 80 et 90 postes sont constamment ouverts sur les trois sites du CHU UCL Namur. Participer au salon Talentum est donc une évidence: «C’est l’occasion de montrer la multitude de métiers de notre institution. Il n’y a pas uniquement des fonctions soignantes. Chez nous, il y a la possibilité de faire une carrière variée. Notre volet universitaire nous permet d’être à la pointe, et nous portons haut nos valeurs de bienveillance, de respect, de synergie, d’excellence et d’exemplarité».
Depuis la crise, des ateliers découverte bien-être
Une liste d’attraits déjà longue, à laquelle est venue s’ajouter l’aspect bien-être, suite à la crise: «Outre les groupes de paroles et l’accompagnement des équipes par les responsables, nous avons réalisé que nous pouvions passer par le corps pour évacuer le stress. Nous avons proposé des ateliers basés sur le bien-être pour notre personnel et prodigués eux-mêmes par des membres de notre personnel, compétents dans plusieurs domaines. Cela va du reiki, aux massages, en passant par la luminothérapie». Ces ateliers, accessibles sur les trois sites, ont débuté en juillet. «Sur le temps de midi ou en fin de journée, ces moments de bien-être offerts au personnel ont eu un énorme succès. Nous ferons bientôt le bilan pour poursuivre ce type d’actions sur le long terme. Le bien-être au travail est un facteur primordial. Il contribue grandement aux performances des collaborateurs», conclut Justine Materne.
Mélodie Voué