« La Belgique est en avance »
Qu’apporte la pleine conscience à un dirigeant ?
Dans un premier temps, elle permet de focaliser son attention et de savoir où est cette attention. Une fois que cette focalisation prend place, elle permet de se dégager de toute une série de pensées : ce qu’il s’est passé lors de la réunion précédente, ce qu’il faut préparer pour la réunion suivante. La personne peut se focaliser sur le moment présent.
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La pleine conscience permet également de développer la créativité.
Oui, et la créativité est un élément clé. Surtout lorsque l’on observe l’importance que cette compétence a aux yeux des chefs d’entreprises. Une étude réalisée par IBM mettait en avant que la créativité était l’élément le plus important pour un panel de 1.500 chefs d’entreprise pour faire face aux challenges de ce monde en constante évolution.
Les dirigeants osent-ils faire le pas ?
Oui, et de plus en plus le font. Et nous espérons en convaincre le plus possible qu’il est important pour eux de pratiquer la pleine conscience. La pleine conscience est indolore et incolore. Elle permet de prendre plus de plaisir dans la vie, d’améliorer la concentration, les relations au travail, l’aspect relationnel, la cognition… Car ce n’est pas parce que vous avez beaucoup de travail que vous ne pouvez pas prendre du plaisir dans votre vie de famille, avec vos amis.
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Comment évolue l’intérêt pour cette pratique en Belgique et ailleurs ?
A travers le monde, à des vitesses différentes. En Belgique, nous avons la chance d’avoir des universitaires qui, depuis des années, font de la recherche sur le sujet. Ce qui fait que la Belgique est assez en avance. Bien que l’on remarque que certains pays accusant un retard, comme la France, ont pris le taureau par les cornes dernièrement et la pratique de la pleine conscience y est presque plus en vogue que chez nous.
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